Politique nationale changements climatiques

Politique nationale changements climatiques

 

Grandes étapes de la politique de la Libye en matière de changements climatiques

Date

Ratification de la Convention-cadre sur les changements climatiques

1999

Soumission de la Communication nationale initiale

2005

Ratification du protocole de Kyoto

2006

 

La Libye fait partie des Parties non listées à l’Annexe de la CCNUCC : à ce titre, elle est éligible aux financements du FEM. Elle a bénéficié d’une assistance au développement des capacités lors de la préparation de sa Communication nationale initiale au secrétariat de la CCNUCC, achevée en 2005, mais il ne peut être rendu compte d’aucuns développements nouveaux depuis en raison de la situation de post-conflit dans laquelle se trouve le pays.

 

Le contexte du développement sobre en carbone

Données clés

  • Total des émissions de GES : 34,89 Mt CO2e, AIE 2011
  • Émissions de GES par personne : 5,43 t CO2e, AIE 2011
  • Intensité carbone de l’économie : 1,67 kg CO2 en $ US 2005, AIE 2011
  • Intensité carbone du secteur énergétique : 2,26 t CO2/ tep, AIE 2011
  • Part des énergies renouvelables : 0,06%

Les sources d’émission de CO2 entre 1950 et 2000 font état d’une forte augmentation au cours des 30 dernières années, avec une tendance annuelle fortement positive d’émissions de CO2 provenant des combustibles fossiles – 284 220 t/an –, suivie par la consommation de combustibles liquides – 189 790 t/an –, tandis que les émissions de CO2 provenant de la consommation de combustibles solides a diminué pour atteindre 33 000 t/an entre 1950 et 2000 (Source : Marland et Al 2003). Aucune analyse de GES ni stratégie d’atténuation n’ont été réalisées.

 

Adaptation/ résilience

L’augmentation des températures et la diminution des précipitations projetées, alliées à l’indicateur de vulnérabilité clé qu’est le pourcentage de terres cultivables en permanence (très inférieur aux pourcentages observés dans les autres pays du Moyen Orient et d’Afrique du Nord) résulteraient nécessairement en un problème sérieux en termes d’eau et de sécurité alimentaire : la superficie totale du pays est estimée à 1 760 000 km², la superficie des terres arables avoisine 22 000 km², dont environ 93% reçoivent moins de 100 mm de pluie par an. Aucune autre évaluation des vulnérabilités ni stratégie d’adaptation n’ont été réalisées.